Critique : Lost in Space (2018)

Mon avis :

Netflix déborde vraiment de scénaristes géniaux et d’incroyables équipes d’effet spéciaux. Même si une première série sur le même thème et même un film plus ou moins oubliable, une famille qui se perd dans l’espace à la recherche d’une nouvelle planète vu qu’ils ont bousillé la première, ont déjà été tenté, avec plus ou moins de succès, Netflix à convenablement dépoussiérer le concept.

On est pas sur de la nouveauté forcément, mais c’est la façon de traiter le sujet qui rend la série aussi intéressante.

J’ai vraiment accroché, j’ai dévoré la dizaine d’épisodes en moins d’une semaine, je me suis inquiétée pour cette famille un peu dans la merde, j’ai été fascinée par les paysages et toutes les inventions de cette planète. Je ne sais pas où la plupart des scènes ont été tourné mais les scènes dans la nature, cette gigantesque forêt ou le glacier, sont vraiment magnifiques et donnent envie de faire un petit Treck sur la planète, mais peut-être pas trop longtemps quand même. Il y a une vraie recherche dans toutes les créatures qui peuplent ce monde, les papillons à quatre ailes, les fleurs qui s’ouvrent quand on claque des mains ou cette envolée d’organismes phosphorescents en pleine nuit, très poétiques.

Il y a de très très belles scènes, de l’émotion dans cette famille un peu destroy mais qui fait de son mieux. Bon j’avoue avoir été un peu agacée par cette extrême intelligence dont tous les Robinson font preuve. Ouais bien sûr, il faut être smart smart pour avoir le droit d’avoir une place dans le vaisseau, certes, mais dans ce cas ça ne devrait pas compter pour un gamin quoi. C’est pas super logique. De même, on m’explique comment une gosse d’à peine 18 ans peut être considérée comme un médecin, et traitée comme telle presque tout le temps. (Dieu merci, il y a quand même deux trois survivants qui se posent des questions sur ses capacités). D’ailleurs c’est pas mal d’avoir créer des ‘colons’ venus de différentes ethnies et communautés sans que ce soit forcément juste pour éviter du whitewashing. Il y a du bon et de parfaites ressources chez tout le monde, pas juste dans les excellentes petites famille blanche.

Bon je ne suis pas du tout convaincue par la ‘méchante’ de l’histoire (Dr Smith) qui est plus casse-couille que mauvaise dans le fond et qui joue un peu trop sur la crédulité incompréhensible de tous ces voyageurs de l’espace. Enfin quoi, ils ont tous passé, haut la main visiblement, des tests super compliqués pour avoir le droit de partir mais n’importe qui peut raconter n’importe quoi et tout le monde gobé le truc. C’est un peu gros à mon sens et c’est ce qui m’a le plus saoulé dans tout ça.

Dernier point, la relation entre Will et son alien robot est plutôt réussie. Il est maladroit, il n’a aucune idée d’où il va mais c’est assez touchant. Les voir jouer à ‘catch’, ou voir le robot réagir pour protéger ce gosse est vraiment réussi. Ils sont mignons tous les deux, même si on parle d’une machine extraterrestres qui peut tout détruire en 5 minutes.

La fin m’a laissé sur ma faim (aha), j’ai été tellement surprise, je ne m’attendais pas du tout à un coup comme ça. Du coup, j’ai trop hâte de voir la suite, ce qu’il va se passer vu où ils ont atterri. Vivement la saison 2 !!

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